Dans un environnement de plus en plus difficile, marqué par l’augmentation du cours de la vie, et inversement, l’absence d’initiatives palliatives ou de substitution, il devient difficile pour le citoyen lambda de se nourrir avec 3 dollars par jour. D’où la nécessité de susciter une prise de conscience citoyenne à travers la sensibilisation. Il s’agit donc d’une affaire qui implique toutes les catégories d’acteurs, à l’instar des institutionnels ; des organisations de la société civile, des collectivités territoriales décentralisées ; des personnes physiques ou morales de droit privé.
Le présent projet semble donc intéressant à plus d’un titre, parce que permettant de mobiliser les éléments techniques et pratiques permettant d’apporter une réponse adaptée à l’état de cette situation.
Au plan sociopolitique, ce projet qui a pour objectif de former le citoyen à mieux s’adapter en contexte d’économie difficile, présente un double intérêt : l’intérêt des citoyens et celui des pouvoirs publics.
Relativement à l’intérêt des citoyens, il convient de dire qu’au-delà d’une simple sensibilisation, ceux-ci pourront s’approprier des outils nécessaires à la revalorisation de notre économie, et à l’accomplissement d’un mieux-être. Par ailleurs, le présent projet permettra également aux citoyens de connaitre les droits auxquels ils peuvent prétendre dans tous les domaines. Il en est ainsi par exemple, du droit à l’alimentation, qui fait partie des droits humains reconnus par le droit international et réaménagé par certaines organisations internationales à caractère technique, à l’instar du PAM. Ce droit permet la protection de l’accès à l’alimentation pour tous, soit en la produisant soi-même, soit en l’achetant.
S’agissant de l’intérêt des pouvoirs publics, le présent projet leur permettra, en dépit de retrouver l’assentiment des citoyens désemparés, d’avoir une vue synoptique sur l’état de la situation, et d’intervenir efficacement dans l’objectivation de la résilience.
Sur le plan économique, ledit projet permettrait un changement de comportements économiques et une bonne structuration de notre économie, marquée jusque-là par l’absence d’une dynamique entrepreneuriale. En outre, un tel projet trouve toute sa pertinence dans la mesure où il permet de corriger les écarts observés dans la mise en œuvre de certains outils de planification à l’instar du document stratégique pour la croissance et l’emploi à l’Horizon 2035 (DSCE), la stratégie nationale pour le développement à l’Horizon 2030 (SND30), le programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (PAJERU), le programme intégré d’appui aux acteurs du secteur informel (PIAASI), etc.
La combinaison de ces différentes prestances implique sans doute une sensibilisation active et inclusive, en vue d’un changement de comportement.
Last modified: 2 juin 2023
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